Si j’ai toujours dessiné, j’ai mis plus de 20 ans à mettre le dessin au centre de mon activité professionnelle.
Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Et bien parce que mes études et mes formations m’ont entrainées vers d’autres secteurs d’activité. Et plus précisément dans les ressources humaines, le conseil et la gestion de projet informatique. C’est pourtant dans le cadre de projets informatiques que j’ai ressenti le besoin de revenir à des travaux plus créatifs. En effet, si le coeur de logiciels informatiques requièrent des compétences pointues en développement et en algorithme – l’interface utilisateur elle a besoin d’une approche design pour rendre accessible toute la puissance du programme.
Mais c’est principalement lorsque je me suis lancée dans mon projet de gamification avec ma société LaSauce que j’ai plongé corps et âme dans la création digitale. En effet, il a fallu que je réalise plus de 1.500 dessins pour cette application. Pour me donner du courage, j’ai “brandé” ce travail graphique titanesque sous “Hormones Production”. Le jeu de mots est limite, mais cela me fait toujours rire 🙂
Mon premier choix a été de travailler en vectoriel avec Adobe Illustrator. C’est un logiciel extrêmement complet et puissant, mais dont la gestuelle de dessin est à l’opposé du croquis sur papier.
Adobe Illustrator reste mon outil préféré pour créer des logos ou des visuels liés à la marque de mes clients. Cela permet des impressions HD grand format sans faire de concession sur le rendu graphique.
Cependant, le logiciel le plus adapté dans le recadrage d’image pour les sites internet et les retouches photo pour les e-shops, c’est Adobe Photoshop. En effet, le rendu sur fond blanc est le standard actuel pour présenter les produits sur les boutiques en ligne et Photoshop permet un détourage rapide, précis et un panel de réglages impressionnant.
Le souci avec Photoshop, c’est que l’on devient vite accro et que ses possibilités infinies sont une source d’inspiration exceptionnelle pour les créatifs.
J’ai mis beaucoup de temps à pouvoir m’en servir correctement, car si les terminologies sont similaires à Illustrator, Photoshop fonctionne d’une tout autre façon. Dès que j’ai pu clarifier ces confusions taxinomistes, je suis devenue autant fan de Photoshop que d’Illustrator.